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Nouvelles

Boaventura de Sousa Santos, La société du ressentiment, publié en le 19 juillet 2024
Boaventura de Sousa Santos, Lettre ouverte aux jeunes sur la Troisième Guerre mondiale, publié en ligne le 26 juin 2024
Boaventura de Sousa Santos, « Épistémologies du Sud : la ligne abyssale qui sépare les exclusions radicales et non radicales », Recherche et Éducation [en ligne], 28-29 | 2025, publié en ligne le 5 juillet 2024, consulté le 18 juillet 2024
REVUE DE LA CARRIÈRE DU SOCIOLOGUE PORTUGAIS BOAVENTURA DE SOUSA SANTOS, UN HÉRITAGE DE 50 ANS D'INFLUENCE MONDIALE - Quoi - 07 février 2024.
Entretien avec Boaventura de Sousa Santos sur son parcours dans le monde de la sociologie du droit - Madridiario - 02 août 2023.
Les lauréats des prix 2022 de l’Association philosophique des Caraïbes Boaventura de Sousa Santos -
 
Prix Frantz Fanon pour l'ensemble de sa carrière Boaventura de Sousa Santos est un théoricien critique, théoricien du droit, philosophe, sociologue et activiste légendaire qui lutte non seulement contre les formes matérielles de colonisation et d'exploitation, mais aussi contre ce qu'il appelle « l'épistémicide ». Son travail en tant qu'activiste et bâtisseur d'institutions comprend des projets tels que ALICE : Mener l'Europe vers une nouvelle façon de partager les expériences du monde dans son pays natal, le Portugal, ainsi que de nombreux projets de coalition avec les peuples noirs et autochtones du Sud. Intellectuel fier de ses humbles débuts au sein de la paysannerie portugaise et bien conscient de ce qu'implique la lutte contre le fascisme, le professeur de Sousa Santos a consacré sa vie à lutter contre toutes les formes d'oppression tout en luttant pour l'affirmation d'une vie vivable. . Son travail sur les épistémologies du Sud s’adresse directement au projet de l’Association philosophique des Caraïbes de modifier la géographie de la raison et à l’appel de Fanon à construire de nouveaux concepts dans la lutte pour mettre en place un monde meilleur. Le comité des prix déclare que sa sélection « illustre l’esprit de l’engagement de Fanon auprès des Damnés de la terre et l’urgence de construire des maisons pour une pensée vivante et courageuse ». La présidente Hanétha Vété-Congolo ajoute : « Pour n’avoir jamais cessé de nous apprendre que notre plurivers est notre espace commun capable d’expansion élastique à volonté où nous avons chacun une légitimité, le professeur Boaventura de Sousa Santos est une voix qui ne doit jamais s’éteindre. Merci, Professeur Boaventura de Sousa Santos, pour votre engagement résilient.
ARTICLES RÉCENTS
LIVRES RÉCENTS EN ANGLAIS :
Le plurivers des droits de l'homme : la diversité des luttes pour la dignité (Ed. avec Bruno Sena Martins) (Routledge, 2021)
 
L’impasse dans laquelle se trouvent actuellement les droits de l’homme en tant que langage utilisé pour exprimer les luttes pour la dignité est, dans une large mesure, le reflet de l’épuisement épistémologique et politique qui ravage le Nord. Puisque l’hégémonie mondiale des droits de l’homme en tant que langage de la dignité humaine est aujourd’hui incontestable, la question de savoir si ces droits peuvent être utilisés dans un sens contre-hégémonique reste ouverte. Inspiré par des luttes aux quatre coins du monde qui révèlent le potentiel mais surtout les limites des droits humains, ce livre propose une réponse très conditionnelle. La notion dominante des droits de l’homme aujourd’hui, en tant que langage hégémonique de la dignité humaine, ne peut être redéfinie que sur la base de réponses à des questions simples : pourquoi existe-t-il tant de souffrances humaines injustes qui ne sont pas considérées comme une violation des droits de l’homme ? Existe-t-il d’autres langues de dignité humaine dans le monde ? Ces autres langages sont-ils compatibles avec le langage des droits de l’homme ? Évidemment, nous ne pourrons trouver de réponses satisfaisantes à ces questions que si nous sommes capables d’envisager une transformation radicale de ce que l’on appelle aujourd’hui les droits de l’homme. C’est là que réside le défi posé par les Épistémologies du Sud : concilier les droits de l’homme avec les différentes langues et formes de savoir nées des luttes pour la dignité humaine.
Démodiversité : vers des démocraties post-abyssales (Ed. avec José Manuel Mendes) (Routledge, 2020).

Nous vivons à une époque où l’autoritarisme social et politique semble gagner du terrain partout dans le monde. Ce livre présente les pratiques, espaces et processus démocratiques qui engagent directement les hypothèses théoriques avancées par les épistémologies du Sud, convoquant d'autres contextes et réalités empiriques qui attestent de la possibilité d'un renouvellement et d'un approfondissement de la démocratie au-delà du canon libéral et représentatif, qui est ancré dans un système capitaliste mondial. Les chapitres de cet ouvrage mettent en avant les idées de démodiversité, de démocratie de haute intensité, d'articulation entre démocratie représentative et démocratie participative ainsi que, dans certains contextes, entre celles-ci et d'autres formes de délibération démocratique, comme la démocratie communautaire. des communautés indigènes et paysannes d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie. Le défi entrepris dans ce livre est d’exiger l’utopie, en imaginant une démocratie post-abyssale qui permette de démocratiser, décoloniser, démarchandiser et dépatriarcaliser les relations sociales. Cette démocratie post-abyssale nous oblige à satisfaire la définition maximale de la démocratie et non le minimum, transformant la société en champs de démocratisation qui imprègnent les espaces structurels des sociétés contemporaines.
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